L’édition automnale de notre journal est là!

Parole au président

Bonjour Auge !

Je vais, pour une fois, me permettre de m’adresser à vous en mon nom. Après avoir passé quasiment dix ans au sein du comité de l’AIA, il est temps pour moi de passer le flambeau de la co-présidence.

  • Organiser un tas d’événements avec un immense plaisir.
  • Participer à faire revivre les 12 heures de l’Auge avec de joyeux hurluberlus, y prendre tellement de plaisir et voir se répandre la joie dans tout le quartier.
  • Assister à la naissance d’une commission tellement CAPable d’animer la place du Petit Saint-Jean, quitte à s’étendre dans tout le quartier aux rythmes d’un festival et de glissades endiablés sur la Samaritaine.
  • Contribuer à sauver le Carnaval des Bolzes avec une équipe aussi enthousiaste que MOTT’Ivée.
  • Admirer le charme d’un Werkhof à l’abandon, puis sa réhabilitation, créant ainsi un trait d’union entre nos deux quartiers de la Basse.
  • Jouir de la friche d’une usine à gaz transformée en une belle scène culturelle et observer les badauds de la Haute descendre nos ruelles pour profiter du Port.
  • Rire avec des habitants qui font notre quartier et qui, pour certains, ont trouvé à se loger de manière abordable grâce à la Coopérative d’habitation de L’Auge.
  • Monter dans un Saurer au toit ouvrant pour une sortie avec les aînés, cheveux aux vents…
  • Pouvoir partager tout cela avec mes enfants et voir leurs visages illuminés par les rencontres et instants magiques, notamment lors des marchés aux puces.

Ce sont là les dix années, animées et fortes, passées au sein du comité de l’AIA aux côtés de quatre co-présidentes merveilleuses : un immense merci à Anne, Carla, Angelika et Charlotte pour leur engagement et leur optimisme à toute épreuve. Merci aussi à tout.e.s les membres des comité passés et présents, pour toutes ces années et ces bons moments, ainsi qu’aux membres de tous les autres comités. Merci enfin aux habitants de l’Auge, qui en font un quartier magnifique, et que je ne peux qu’encourager à rejoindre l’une ou l’autre de ces associations.

Après une décennie, je repars certes la barbe blanchie et l’estomac rebondi, mais l’esprit empli de bons souvenirs, de sourires et de convivialité.

Bon vent au prochain comité et à ses co-président.e.s et au plaisir de vous revoir au détour de nos rues,

MATHIAS PITTET

La Basse-ville entre crainte d’une deuxième vague et l’avant-projet de la revitalisation du cours d’eau de la Sarine

L’automne fait valoir ses droits, la température baisse subitement et tout le monde se soucie d’ une deuxième vague du COVID-19. Par rapport à cette pandémie, on découvre que les sciences naturelles ne permettent pas non plus une interprétation sans équivoque des faits. D’une certaine manière la façon de vivre cette pandémie met en relief le caractère individuel de chacun et chacune. Les uns s’alarment en comptant quotidiennement les nouvelles infections, les autres restent tranquilles puisque les cas hospitalisés restent bas.

La pandémie n’a bien évidemment pas épargné l’association du quartier. Malheureusement, nous avons dû abandonner la plupart des activités prévues, qu’il s’agisse de la fête du premier août ou de la fête du quartier. En contrepartie, nous sommes ravies que le projet des bacs à fleur et plantes se soit bien développé. Nous sommes aussi fiers d’avoir pu mettre sur pied le Marché d’En Bas. D’une certaine manière, on apprend à faire avec la pandémie et à s’adapter, même si, comme à la rentrée des classes, on a dû improviser.

L’événement qui actuellement attire l’attention de la population en Basse-ville, c’est certainement l’avant-projet de revitalisation de la Sarine. Il ne faut pas être prophète pour prédire que la discussion risque de se focaliser sur les quelques places de parc qui vont être supprimées. Pourtant, il y a bien d’autres aspects à discuter. Le projet devrait améliorer les conditions pour la faune et la flore. Il rendra certainement les abords de la Sarine encore plus accueillants pour la population. En revanche, on constate que la zone des Grandes-Rames se transforme de plus en plus en une zone d’attraction pour des habitants venant des autres parties de la ville, notamment des fêtards. Vu les conflits d’intérêts entre habitants du quartier et d’ ailleurs, qui suscitent de temps à autres des interventions de la police locale, une certaine réglementation de cette zone de loisir s’impose.

D’une manière générale, le comité des IQN se réjouit que les autorités communales aient opté pour une démarche participative afin de connaître les souhaits des différents usagers de ce secteur et de ses habitants. Il organisera prochainement une séance d’information et d’échange. Restez attentif pour ne pas rater l’invitation via les affiches et sur notre site Internet.

POUR LE COMITÉ DES IQN, ROMAIN JEANNOTTAT