La fin du confinement rime avec redécouverte du quartier
La fin du confinement allant de pair avec le début de l’été, la vie du quartier reprend de belle allure. Les enfants découvrent que l’eau de la Sarine est assez froide encore, les ados ont remarqué que Lorette se prête bien pour une première déclaration d’amour et les habitués du café des Boulangers se réjouissent du petit sourire de Natascha leur servant la bière.
Ce choc sociétal et économique en lien avec la pandémie nous a désorienté et a mis en relief notre vulnérabilité. La coiffeuse qui se voit confrontée avec le risque d’une faillite, l’employé qui se trouve contraint au chômage partiel. En même temps, le choc nous amène à une réévaluation: tout à coups nous estimons avec respect le dévouement des soignantes, les parents découvrent que l’éducation scolaire n’a pas de prix. L’avantage de pouvoir bénéficier d’un épicier et d’un boucher dans notre quartier nous apparait clairement et nous faisons la queue avec gratitude. Quelques pères remarquent pendant le télétravail le bonheur de découvrir leur quartier à travers les yeux de leur petit enfant, les membres du cœur de St-Jean réalisent à quel point les répétitions sont un repère important dans leur vie.
En résumé: COVID fait découvrir les avantages d’être bien enraciné dans son quartier, où l’on connait les gens et on peut leur faire confiance. Proximité rime aussi plus facilement avec solidarité comme nous démontre le propriétaire d’immeuble qui n’a pas insisté sur le payement entier de la location pendant que la commerçante ne gagnait rien.
Vous remarquerez d’ailleurs que l’actuelle édition du Babillard est un peu moins épaisse que d’habitude. Etant financée à travers les annonces des commerçants du quartier, vu la situation économique, nous n’avons pas voulu leurs demander la contribution habituelle tout en aménageant notre petite réserve financière.
Nous espérons quand même que cette édition vous aidera à reprendre en main la vie dans votre quartier. C’est avec optimisme que nous vous attendons nombreux à la Fête de quartier le 29 août, ainsi que le 8 octobre pour notre assemblée générale !
La vie reprend ses droits
Pour vous, habitantes et habitants de l’Auge, nous espérons que la crise dont nous sortons tout doucement n’a pas été trop difficile. Nos sincères pensées vont bien sûr aux per- sonnes touchées par l’épidémie, et parmi elles les plus vulnérables et isolées qui ont souffert, et souffrent encore, du confinement.
Mais, peut-être, cette période a-t-elle également donné lieu à des moments positifs grâce aux élans de solidarités de parts et d’autres, au ciel étincelant de bleu comme jamais, à un soleil plus que présent et à une nature réveillée et chantante. Certains y auront même trouvé une solution radicale, mais momentanée, à la circulation de transit…
Durant cette longue pause, vous aurez pu observer nos aînés se faire livrer ou aller chercher leurs repas préparés par d’infatigables cuisiniers et cuisinières ou entendre résonner la voix d’un crieur à travers les rues pour un loto en plein air. Quelques douces mélodies ont également animé le quartier en guise de pensée pour le Festival des Jeans, malheureusement annulé, ou de « cadeaux musicaux » offerts ici et là par des musiciens privés de scène et soucieux de transmettre malgré tout un peu de bonheur. Vous aurez aussi certainement découvert des affichettes, non publicitaires cette fois, posées à droite et à gauche, pour proposer une aide, quelle qu’elle soit, pour qui que ce soit et surtout, gracieusement. À toutes les personnes et groupes à l’origine de ces différentes actions, nous adressons un grand bravo et un immense merci !
La vie reprend maintenant ses droits et les marchés aux puces retrouvent leur place. Et côté animation du quartier, vous vous en doutez au vu de la situation, il n’y aura malheureusement pas pléthore de choix pour cette belle saison. Mais la Fête de la Basse devrait normalement réussir à sauver sa peau grâce à l’optimisme des comités de l’Auge et de la Neuveville impatients de vous offrir, comme il se doit, une fête où partager ensemble un moment joyeux.
Nous vous souhaitons un merveilleux été, vide de Covid et plein de joies !
PS: suite à une erreur, la pub pour la boucherie Nicolas Bertschy est absente de cette édition, mais on peut toujours compter sur son soutien au journal!